AZF : vers la piste d’un attentat le 21 septembre 2001 ?

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Publié le 09/02/2015 à 03:52, Mis à jour le 09/02/2015 à 10:49 sur ladepeche.fr

Daniel Depris revient sur la «piste électrique» de l’explosion d’AZF dans un livre. Selon lui, c’est la SNPE qui était visée par un attentat. La «piste chimique» n’est qu’un alibi.

Daniel Depris, 67 ans, se trouvait à Toulouse le 21 septembre 2001. Celui qui se dit «pionnier européen de la lutte contre les nuisances physiques de l’environnement» sur son site Internet, vient de faire paraître un livre (1) et sera à Toulouse aujourd’hui (2), à l’invitation de l’association «AZF Mémoires et Solidarités».

Qu’apportez-vous de nouveau au dossier de l’explosion d’AZF avec votre livre ?

J’ai réalisé une synthèse de l’ensemble des éléments que j’ai pu recueillir pendant des années. Je démontre qu’il y a bien eu deux explosions le 21 septembre 2001. Une première a été souterraine. Elle apparaît sur les relevés sismographiques. La seconde a été la conséquence d’un «retour» électrique à la terre, dû à la chute d’une barre sur le transformateur électrique de la SNPE, entreprise voisine d’AZF.

Comment prouver ce phénomène ?

Je dispose de photos. J’ai recueilli, à l’époque, des témoignages d’employés d’AZF qui avaient ressenti des chocs électriques avant l’explosion. Un employé de la Semvat avait aperçu des éclairs électriques au niveau du sol. Il y avait clairement des dérèglements électriques dans le secteur de la SNPE avant l’explosion. Le retour électrique à un ampérage très élevé a atteint la dalle du hangar d’AZF, et fait exploser le nitrate d’ammonium.

Et la première explosion, avant celle du nitrate d’ammonium d’AZF ?

Des hommes munis de lampes de poche ont été aperçus à proximité des tunnels qui jalonnent le secteur. L’hypothèse d’un attentat est crédible (3). Mais pas contre AZF. Contre la SNPE et ses matières hautement toxiques, qui auraient pu faire des dizaines de milliers de morts en (…)

Voir l’article complet sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/09/2046208-la-snpe-etait-visee-par-un-attentat.html
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TV, conférence, dédicaces…

Comme vous avez pu le constater, il n’y a pas eu de newsletter depuis… un certain temps.
Daniel Depris a consacré ce « certain temps » à rédiger plusieurs ouvrages dont deux ont tout récemment été édités chez Tatamis :

AZF: accident ou attentat ?
Parution le 10 Février 2015
http://editionstatamis.com/2015/01/14/azf-accident-ou-attentat-de-daniel-depris-parution-10-fevrier-2015-disponible-des-aujourdhui-sur-notre-site/

A propos de ce livre :

Dimanche 8 février 2015 (donc ce soir même) :
– Daniel Depris sera en direct sur France3 Midi-Pyrénées dans le journal de 19h-20h.

Lundi 9 février 2015 :
– Conférence de presse à Toulouse, au 28 rue de Gironis, à 14h
– Séance de dédicace à l’espace Cultura de Portet-sur-Garonne de 17h à 20h.
http://www.cultura.com/les-magasins/cultura-portet-sur-garonne.html

Mardi 10 février 2015 :
– Séance de dédicace à l’espace Cultura de Labège de 10h à 15h.
http://www.cultura.com/les-magasins/cultura-labege.html
– Séance de dédicace à l’espace Cultura de Balma de 16h à 20h.
http://www.cultura.com/les-magasins/cultura-balma.html (en face de la station de métro Balma-Gramont, à proximité du supermarché Auchan)

Autre livre de Daniel Depris publié aussi chez Tatamis :
http://editionstatamis.com/2014/11/30/big-brother-est-parmi-nous-de-daniel-depris-20e/
Cet ouvrage n’est que le premier tome d’une série qui en comptera trois.

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008-10 A propos d’une émission de télévision :

très haute tension sur France 2…

En ce mois de mars 2010, la chaîne nationale « France 2 » a abordé la problématique des lignes aériennes de transport d’électricité dans le cadre de son émission « complément d’enquête », une émission dont nous avions critiqué le manque d’objectivité dans notre communiqué 001-09 du 6 janvier 2009 (voir ce communiqué pour plus d’information).

L’émission de ce 15 mars abordait le problème sous l’angle purement esthétique, sans doute pour ne pas devoir contredire les propos gravement menson-gers tenus par le Pr Aurengo devant les caméras de France 2, le 5 janvier 2009 (voir notre communiqué 001-09 mais aussi notre communiqué 015-09 de juin 2009). L’équipe de tournage avait pris pour exemple l’action menée par l’association de la Haute-Loire qui exige l’enfouissement, au moins partiel, d’un ouvrage 225 kV qui doit être prochainement rénové, une association qui a fait appel à Daniel DEPRIS en sa qualité d’expert indépendant. C’est lui qui, dans un premier temps, est parvenu à convaincre les dirigeants de l’association que la seule solution correcte résidait dans la mise en souterrain, si pas de la totalité de la ligne, tout au moins dans la secteur le plus directement affecté par l’ouvrage, à savoir trois communes situées au sud de Saint-Etienne. Ces trois communes regroupent, à elles seules, quelques 80% des habitations situées à proximité immédiate de la ligne, soit quelques 300 familles.

La réalisatrice du reportage a pris contact avec notre président européen, lequel a accepté de se rendre à Paris pour y commenter certaines séquences dudit reportage, essentiellement celles qui concernaient les déclarations de l’ingénieur d’affaires RTE en charge du dossier de la Haut-Loire. Bien que réticent vis-à-vis de Lire la suite

007-10 Cancers et lignes électriques : Retour sur le cas d’un lotissement résidentiel dans le département de l’Aube…

à Bouranton, on monte le ton !

Dans notre communiqué n°002-06 du 14 juillet 2006, nous avions déjà évoqué le cas d’un lotissement résidentiel situé à BOURANTON, dans la grande banlieue de Troyes, département de l’Aube.

Voici, en substance, ce que nous avions mentionné à propos des très nombreux cas de cancers qui ont été dûment constatés chez les habitants des pavillons situés entre deux couloirs de lignes aériennes, l’un comportant deux ouvrages EHT 400 kV, l’autre un ouvrage THT 225 kV :

Les habitants de ces coquets lotissements champenois se sont inquiétés à la suite d’une recrudescence de décès imputables à des cancers, lesquels ont été dûment constatés et répertoriés par le Dr Jean-François RAJEAU, médecin généraliste à St Parres-Aux-Tertres. Il a dûment constaté une fréquence particulièrement élevée de tumeurs crâniennes et ce, par rapport à la densité de la population concernée

La commune compte environ 500 habitants dont 200 vivent dans trois lotissements soumis, de façon plus ou moins intense, aux champs magnétiques et électriques 50 Hz induits par les lignes électriques aériennes.  L’étude préliminaire du Dr Rajeau a réparti les cas de cancer selon les 3 lotissements (zones A, B et C) et pour la période comprise entre 1976 et 2004. Il en est résulté les données suivantes : Lire la suite

006-10 Les Américains jouent-ils de la HAARP ?…

A propos des dérèglements climatiques et des catastrophes qui en résultent, notamment les récents tempêtes…

Dans plusieurs de ses rapports d’expertise, Daniel DEPRIS, président du CEPHES a mis en évidence la grande vulnérabilité des lignes électriques aériennes, notamment lorsqu’elles sont soumises à des conditions climatiques exceptionnelles : tempêtes, tornades, neige collante,… ou à des tremblements de terres (et autres glissements de terrain).

A titre d’exemple, nous reproduisons, ci-dessous, un extrait du rapport que Daniel Depris a rédigé pour le compte de l’association interdépartementale et intercommunale qui luttait contre un projet de ligne EHT/400 kV dans le secteur des gorges du Verdon.

« … Il convient d’abord, à ce stade de notre travail, de rappeler que les lignes aériennes constituent le « maillon faible » des systèmes électriques. Elles sont, en effet, très vulnérables vis-à-vis des incidents climatologiques et géologiques. Il nous suffira de rappeler que les tempêtes de décembre 1999 provoquèrent des interruptions conséquentes des fournitures mais aussi et surtout plus de 4 milliards d’euros de dégâts et pertes diverses.

Les décideurs politiques et administratifs ne peuvent pas ignorer qu’un pays fortement développé, tel que la France, ne peut subir, sans dommages, les effets d’une importante interruption de ses approvisionnements énergétiques. Or, les climatologues et les météorologistes sont quasiment unanimes à reconnaître que, depuis une vingtaine d’années, l’on assiste à Lire la suite

005-10 Incroyable mais vrai : sur les lignes de la SNCB ce sont maintenant les contrôleurs qui arnaquent et agressent les voyageurs !

Notre précédent communiqué (004-10) relatif à la catastrophe ferroviaire de Halle-Buizingen faisait allusion à des problèmes survenus récemment sur la ligne trans-frontalière Jeumont-Erquelinnes-Thuin-Charleroi qui assure, depuis peu, plusieurs liaisons journalières entre la gare SNCF de Jeumont et la gare de Charleroi (nous avions revendiqué la chose à plusieurs reprises, voir nos communiqués des années précédentes).

fiche horaire SNCF n°24 des TER de la région Nord – Pas de Calais, jeumont-erquelinnes, charleroi-bruxelles - 4 juillet 30 août 2009Il convient cependant de relever que cette liaison ne peut être assurée que par les rames des chemins de fer belges (SNCB) du fait que les automotrices TER de la SNCF ne sont pas équipées pour circuler sur le réseau 3 kV continu de la ligne Jeumont-Charleroi.

La ligne Jeumont-Charleroi a fait l’objet d’une fiche horaire (n°24) TER de la SNCF depuis 2009 mais il est clair que, du côté des cheminots de la SNCB, tout est fait pour saboter cette liaison avec, semble-t-il, la complicité active des syndicats. En effet, le personnel de conduite et d’accompagnement – qui s’était habitué à bénéficier de 20 minutes d’arrêt à chaque voya-ge, en gare d’Erquelinnes, supporte mal de devoir faire trois kilomètres de plus pour aller assurer la correspondance à Jeumont.

Côté SNCB, cette liaison reste donc très « confidentielle » et aucune publicité n’a été faite pour que les voyageurs soient valablement informés du fait qu’ils peuvent se rendre à Maubeuge, Lille ou Paris en passant par Jeumont. Il y a donc bel et bien sabotage systématique de la part de Lire la suite

004-10 A propos de la catastrophe ferroviaire de Halle-Buizingen…

et des anomalies qui affectent le réseau des chemin de fer belges (SNCB)…

Daniel DEPRIS, président du CEPHES et expert européen, utilise très régulièrement les chemins de fer pour ses déplacements professionnels et il a constaté, depuis fort longtemps, les différentes anomalies qui affectent le réseau de la SNCB.

En décembre 2009, se rendant à Troyes via Jeumont et Maubeuge, il fut obligé de descendre du train à Erquelinnes alors même qu’on lui avait délivré un billet pour Jeumont au départ de Charleroi. L’excuse invoquée par le contrôleur était que « les nouvelles rames n’étaient pas compatibles avec les 4 km de réseau français, entre Erquelinnes et Jeumont ». Expert dans le domaine des transports, le président du CEPHES n’a eu aucune peine à comprendre que cette excuse était fausse. Dans la réalité, il semble que le conducteur du train n’avait pas reçu la formation nécessaire pour circuler sur le réseau français et que c’est lui qui avait refusé d’aller au delà de la gare d’Erquelinnes, alors même que son train devait desservir Jeumont.

Quelques mois plus tôt, sur la même ligne Charleroi-Erquelinnes-Jeumont, l’automotrice avait faillit dérailler entre Marchienne-Zone et Loverval en abordant beaucoup trop vite un aiguillage. Ce fut un miracle si le train demeura sur ses rails. S’il avait déraillé, il se serait encastré dans Lire la suite

Communiqués 2009 – 2008 – 2007 – 2006 – 2005 – 2004 – 2003 – 2002 – 2001

Retrouvez tous les communiqués des années antérieures sur notre précédent site :

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